Arnold and Son

Arnold and Son

A l'origine d'une complication nommée "Seconde morte" encore au centre de ses collections, Arnold and Son demeure une manufacture définitivement centrée sur l'extrême qualité des ses garde-temps. Une marque de montres dont l'histoire est aussi noble que ses créations.

L’Amitié des Maîtres

John Arnold (1836-1799) était un horloger anglais hors pair de par ses innovations et créations notamment grâce à la maîtrise de la fonction appelée “Seconde morte” qui consiste à stopper le battement de l’aiguille des secondes afin d’effectuer des mesures. Cette complication demeure aujourd’hui une des signatures mécaniques de la marque.

Les montres Arnold & Son sont également caractérisées par la finesse de leur esthétisme.

En tant que passionné d’horlogerie, vous connaissez sans nul doute Abraham-Louis Breguet (1747-1823) l’un des pères de l’horlogerie encore aujourd'hui considéré comme un génie.

Les deux hommes se rencontrent en 1792 et deviennent des amis très proches. Breguet était un ami très cher pour John Arnold. Leur amitié était telle qu’au décès de son ami John Arnold en 1808, Abraham Louis Breguet décida de monter son tout premier tourbillon dans un mouvement Arnold.

Renaissance de la manufacture

Située à deux pas de la manufacture La Joux-Perret, Arnold & Son fait partie du groupe japonais Citizen depuis 2012 et à pour CEO Frédéric Wenger. Jusqu’à 1996 année durant laquelle la marque est relancée, Arnold & Son vivait de manière extrêmement secrète grâce à de très rares pièces à complications.

« Cette configuration particulière et le fait que Citizen nous laisse une totale liberté d’action pour autant que la marque soit profitable sont deux éléments clés du renouveau d’Arnold & Son »

explique Sébastien Chaulmontet, Responsable développement de La Joux-Perret et âme créatrice de la marque. Inventeur, collectionneur averti, docteur en droit et spécialiste du chronographe, Sébastien Chaulmontet dirige la création des produits Arnold & Son depuis 2010. Rien ne semble effrayer ce surdoué qui compose chaque nouveauté en suivant un processus précis : d’abord observer les créations de John Arnold «qui ont disparu des ventes à cause de leur rareté et de leur valeur». Puis en tirer les idées fortes au niveau tant de la technique que du design. Enfin, concevoir une nouvelle montre-bracelet en respectant ces principes. « John Arnold avait par exemple coutume de placer la complication importante au centre de la montre et d’excentrer l’indication de l’heure ailleurs sur le cadran », précise Sébastien Chaulmontet. La simple copie n’étant pas de mise, c’est l’esprit qui doit donc transparaître.

Un voyage dans le temps

Les montres Arnold and Son sont imaginées, dessinées et manufacturées selon deux collections bien distinctes, les lignes Instrument et Royal. Ces deux noms sont un hommage à deux périodes de la vie de John Arnold.

Il a effectivement consacré une partie importante de son oeuvre à imaginer et créer des instruments d’aide à la navigation après avoir exercé son art pour le Roi d’Angleterre.

Héritage direct des Instruments de navigation, la montre CTB dévoilée lors de la foire de Bâle, est exceptionnelle d’ingéniosité. En effet, elle est constituée de deux aiguilles aux rôles bien définis, l’une destinée aux secondes sautantes du chronomètre, l’autre, traînante pour le chronographe. Notabene, l’aiguille destinée au chronographe parcours le cadran à la même vitesse que sa grande soeur des secondes sautantes, sans pouvoir la rattraper. Cette course élégante qui se dessine sur le cadran épuré de la montre est comme une danse pour deux complications différentes.

En 2013, la montre HM Perpetual, Moon fut le premier calibre connu du travail de Sébastien Chaulmontet. Outre l’aspect esthétique puissant de la phase de lune, ce calibre dispose d’un réglage extrêmement simple. Toujours en quête d’incroyable, la marque dispose déjà de calibre maison aux régulateurs exclusifs.

Amour de l’horlogerie

La maison Arnold and Son a une vision claire du nombre de pièces vendues l’année dernière, et un objectif tout aussi limpide de vente pour les années suivantes. Cela étant, le but ultime n’est pas d’atteindre l’objectif commercial mais bien la satisfaction des passionnés. Des doubles tourbillons issus de deux calibres diffèrent et vivent sur le même cadran en passant par un design novateur et épuré, Arnold & Son demeure une manufacture qui s’attache aux valeurs traditionnelles de l’horlogerie et plus particulier aux savoir-faire de John Arnold.